Nous ne verrons pas ce qui a été peint, de l’autre côté de la toile. Le fauteuil est vide, mais les fenêtres sont ouvertes et le ciel entre dans les miroirs. On a quitté la pièce, sans doute las des macérations de l’atelier. Ce qu’est désormais la peinture, il faut aller la chercher dehors..... c’est ce que, symboliquement, nous offre ce tableau qui, faisant écran au jour, se gorge de lumière, comme la ruche qui transforme en miel la palpitation du monde
 
Pascal Vinardel